Nous autres, à venir

Texte de Guy-Arthur Rousseau / 7 mars 2010


 

Aurions-nous oublié Evgueni Ivanovitch Zamiatine, cet écrivain du passé qui nous parlait d'un avenir si lointain qu'il nous paraissait flou ? À moins que notre vécu de la fin de l'histoire ne nous ait empêchés, en gelant la mémoire, d'en tirer les leçons :

Dépassé « 1984 », ou « Le dernier homme en Europe » de Georges Orwell et sa mécanique du Novlangue? Advenu, le « bonheur insoutenable » d’Ira Levin, juste après l'an 2000 ? Mondialisé, le « meilleur des mondes » d'Aldous Huxley, bien antérieur aux sept siècles après Ford ? Consumé, le « Fahrenheit 451 » de Ray Bradbury, dans un futur incertain?

Méconnu, « Nous autres » de Zamiatine, les contient tous. Scotomisé sous l'effet d’accusations pernicieuses sur son style, il essuya la dérision des totalitaires qui savent : « que la meilleure façon de passer de la nullité à la grandeur c’est d’oublier qu'on est un gramme et se sentir la millionième partie d'une tonne »

- Aurions-nous oublié le débat récent entre des managers de progrès, intitulé « mesure de la performance économique et du progrès social » illustrant l'avancée inéluctable d'un homme calculable, atomisé ? Quand les promesses scientistes d'un pouvoir incontestable transforment le politique en policier, Zamiatine a eu l'audace de dénoncer l’illusion de la gouvernance, cette tyrannie sans sujet, soumise à l'empire des normes statistiques.

Son engagement littéraire était forgé au feu d'un lien à l'autre inévaluable, comme Georges Orwell à l'épreuve de la guerre d'Espagne où combattait aussi dans les rangs du P.O.U.M., aux limites de l'humain, cet autre grand méconnu, le psychiatre catalan François Tosquelles, qui aimait à répéter : « sans la reconnaissance de la valeur humaine de la folie, c'est l'homme même qui disparaît ».

En lutte contre les artifices des grandes tyrannies du XXe siècle, tous deux revendiquaient la «Common decency », le sens commun des plus faibles, ceux qui, précisément, furent les premiers exclus d'eux-mêmes dans les opérations sensibles les plus fondamentales comme lire, regarder ou sentir, c'est-à-dire qui furent les premiers à être écrasés par le poids du discours expert.

« Le véritable ennemi, c'est l'esprit réduit à l'état de gramophone ». Orwell avait repéré que l'efficacité de la communication, réduisant la mécanique de l’être parlant à un émetteur- récepteur renvoyait la littérature et ses métaphores à l'ineptie.


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Mais qui était donc Evgueni Ivanovitch Zamiatine ?

Né en 1884, sur les bords du Don, en Russie centrale, réputée pour « l'âpreté et la saveur de la langue russe » il est le fils d'un prêtre de l'église de l'intercession de la vierge et d'une mère pianiste. De ses études à Voronej, on a retenu le brillant étudiant en lettres, mais ignoré le piètre mathématicien. C'est pour cela, disait-il, qu'il fit des études d'ingénieur naval afin de « suivre la ligne de la plus grande résistance ». Poussé par sa carrière au gré des eaux, il assiste à Odessa à la mutinerie du cuirassé Potemkine. Sympathisant bolchevique, il est, alors, exilé deux ans en Finlande, sur ordre du tsar, « dans le silence blanc de l'hiver et vert de l'été », après avoir été incarcéré plusieurs mois à la prison de la rue Chpalernaïa à Saint-Pétersbourg. Animateur majeur de la vie littéraire auteur de récits insoumis, il y retournera, dans les années vingt, par la grâce du Guépéou, l'accusant d'antisoviétisme pour la parution, malgré lui, de « Nous autres », à Prague, à l'initiative du linguiste Roman Jakobson. « Si j'existe en littérature, ironisait-il, je le dois à la police de Saint-Pétersbourg ».

En Angleterre, il participe à la construction de plusieurs brise-glaces pour l'empire russe dont le puissant « Saint Alexandre Nevski » rebaptisé par la suite « Lénine ». C'est là qu'il apprend l'abdication du tsar et décide de rejoindre la révolution. Il avait eu le temps de rassembler des notes pour préparer une nouvelle, « les insulaires », satire visant le goût immodéré des anglo-saxons pour le machinisme, et dénonçant la robotisation des ouvriers.

Élégant, alors qu'il était de bon ton pour les penseurs de jouer au prolétaire, il devient un animateur singulier de la vie littéraire soviétique : il ne cesse de fustiger l'asservissement au régime de certains intellectuels. Dès 1920 son œuvre prend des accents prophétiques. Or, la révolution n'a pas d'état d'âme, et le souverain bien devenu réaliste, juge la subjectivité antipopulaire. Celui que Trotski appelle « le snob flegmatique », s'inquiète de la violente campagne médiatique des bien-pensants du nouvel idéal. Dans un acte d'une audace folle, il décide alors d'écrire au « petit père des peuples », pour lui demander d'émigrer provisoirement: « L’auteur de cette lettre, un homme condamné à la peine capitale, s'adresse à vous avec la requête de commuer cette peine ». Il y oppose la littérature à la dictature, utilisant même les arguments de Marx : une langue ne peut-être instrumentalisée ou réduite au service d'un discours utilitaire. « La création ne peut qu’être hérétique », dit ce fils de pasteur. Par l’intercession de Maxime Gorki, il obtient son exil à Paris.

Dédaigné de l'intelligentsia progressiste, alors stalinienne, il y mourra six ans plus tard, dans le plus grand dénuement, en présence de quelques rares écrivains dont Nina Berberova.

Son roman est une satire qui, entre savoir et distance ironique, interroge l’humanisation de l’animal parlant et ses croyances religieuses, révolutionnaires ou encore celles thanatochratiques du XX siècle. Dans une chronique de « Tribune », en janvier 1946, Georges Orwell, affirmait qu’il ne visait pas le régime soviétique ou un pays quelconque, mais la mécanisation de l'humanité par la société industrielle : « c'est une étude sur la machine, ce génie que l'homme a étourdiment laissé échapper de sa bouteille et où il ne peut plus le faire rentrer ».(1)


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Fiction politique, « Nous autres » met en scène une société urbaine planétaire idéale dans laquelle les hommes ne sont plus que des numéros sécurisés par une grande machinerie de type informatique. L’État unique réalise le bonheur parfait, en référence au même principe d'éthique scientifique que celui de la sacro-sainte évaluation qualité. Ainsi éclairée par la connaissance, la gouvernance, à l'image d’un « bienfaiteur », simple numéro d'entre les numéros, se réclame de l'harmonie. La géométrie sociale délivre les citoyens de la convergence d'un double mal qui risquait de les ronger : la folie et la liberté.

Aurions-nous oublié que peu avant 1984, aux États-Unis d'Amérique, s'est mise en place une tentative d'harmonisation psychiatrique, non dans l'élan d’une découverte, mais dans le seul but de faciliter la gestion privée de la santé dite mentale. Aujourd'hui, mondialisée par l'OMS, imposée aux autorités administratives et ses nouveaux arpenteurs, cette classification comportementale, dite a- politique et a - théorique, tend à réduire l’animal-parlant à un simple numéro de sécurité sociale.

Le narrateur de « Nous autres », numéro D. 503, ressemble fort à Evgueni Zamiatine : ingénieur, concepteur de « l'intégrale », puissant vaisseau électrique, tout en verre et crachant le feu. Cette synthèse de Saint Alexandre Nevski et de Lénine est chargée de globaliser la foi en l'État unique : « soumettre au joug bienfaisant de la raison tous les êtres inconnus habitants d’autres planètes … S'ils ne comprennent pas que nous leur apportons le bonheur mathématique exact, notre devoir est de les forcer à être heureux. Mais avant toute arme, nous utiliserons celle du Verbe ». Non seulement le « volant de la logique » ronfle en lui pour établir des formules, mais il mouline aussi aisément les mots, et c'est donc par ses notes, scrupuleusement consignées, que nous apprenons l'organisation bienfaitrice d’un « Nous autres », achevé, qui signe, avec la fin d’un Autre, l'avènement de la fin de l'histoire. La totalité règne : personne n'est un, mais « un parmi », « millionième partie d'une tonne ». Tous se lèvent, s'endorment, se nourrissent d'aliments « naphtés », ou se rendent à la salle d'exercice de Taylor, à la même seconde. Leur vie est réglée par la « table des heures», maitrisant l'espace et le temps pour éviter les surprises. Leur littérature se réduit à l'indicateur des chemins de fer et à la bible de Frédéric Taylor, inventeur du management scientifique, sorte de guide de recommandations des bonnes pratiques que les gardiens de l'État unique, inquisiteurs synchronisés aux yeux qui brillent comme des « vrilles pointues », diffusent, afin que personne ne sorte des rails.

« La table des heures a fait de chacun de nous un héros épique » s'enthousiasme D. 503.

Aurions-nous oublié ces pratiques pavloviennes contemporaines, vantées comme nouvelles méthodes rééducatives susceptibles de faire de nous des « héros épiques »? La presse quotidienne en donnant l'exclusivité au discours scientiste, légitime ces expériences de stimulations sensorielles permanentes prétendant guérir par un dressage soumis à évaluation. La logique de la preuve, statistique, dans les sciences dites humaines, n'est rien d'autre que la force brute du plus grand nombre étouffant la souffrance d’un Autre.

Les protagonistes de « Nous autres » évoluent dans la transparence nécessaire à l'harmonie sociale. Ils habitent de grandes tours en verre qui donnent à l'État le pouvoir du panoptique de Bentham : « Je serai franc, dit pourtant D503, nous n'avons pas encore résolu le problème du bonheur d'une façon tout à fait précise. » De fait, le bienfaisant état se divise en cellules séparées, une heure par jour. Chacun peut alors tirer son rideau pour une activité individuelle : fumer, (comme à l'époque lointaine où les slogans « fumer tue » n'empêchaient pas les sauvages de le faire dans la rue), avoir des rapports sexuels, non pas comme aux anciens temps, ascientifiques, inégalitaires et bestiaux, (où des accouplements se faisaient par amour, au risque de créer du handicap), mais à la condition de retirer un coupon rose auprès d’un gardien, bienfaiteur de service, permettant de choisir un partenaire quel qu'il soit, sans discrimination, c’est à dire sans son assentiment, pour réaliser un acte d'hygiène citoyenne numérique. L'unité de « Nous autres » ne peut intégrer les liens immaîtrisables et les risques de déraillement dus aux désordres amoureux. « L'État Unique » gère jusqu’au risque 0 les besoins sexuels de ses numéros.

Est-ce dû au trouble généré par l'écriture de ses notes personnelles ? Au fil de la plume, montent en l’auteur des affects désordonnés. Des mots lui échappent. Il se sent nauséeux : « j'avais conscience de moi. Or seuls ont conscience d'eux-mêmes, seuls reconnaissent leur individualité, l'œil dans lequel vient de tomber une poussière, le doigt écorché, la dent malade. L'œil, le doigt, la dent n'existent pas lorsqu'ils sont sains. N’est-il pas clair, dans ce cas, que la conscience personnelle est une maladie ? » Cette affection va progressivement générer l'angoisse de l'être parlant qui pointe en lui, pris dans la tenaille du double lien. Il vénère le Bienfaiteur mais éprouve aussi des sentiments ambigus pour les femmes. C’est la belle I.330, dissidente qui s'empoisonne avec de la nicotine et rehausse son charme perfide par des parfums venus d'ailleurs, qui le séduira et l’entraînera au-delà du « mur vert », là où règne le chaos pulsionnel du « vivant mou élastique », apanage d’étrangers aux mains velues. L'amour est pour lui une anormalité qui lui fait vivre une réalité sans preuve, semblable aux errements fantasmatiques de la vieille maladie du rêve. Mais son credo scientiste lui permet de se ressaisir: il réussit à enfermer sa fantasmagorie dans un syllogisme. Pourtant, peu à peu, l'angoisse que la mémoire enlace, le contamine et dérégule son numéro. « Je ressemble à une machine tournant trop vite, les axes sont rouges, le métal est prêt de fondre et tout s'en va au diable. Il faudrait jeter vite l'eau froide de la logique. » Il décide de se soumettre à l’avis du bureau médical spécialisé. Le praticien-chercheur, après avoir vu son cerveau penser, effectue un diagnostic.

Aurions-nous oublié que l'imagerie cérébrale permet d'établir un diagnostic neurologique : l'image ne voit pas la pensée du cerveau mais produit des listes de chiffres qui sortent de la caméra, et ces chiffres sont transposés en codes pour représenter le cerveau. Elle sert, pour les troubles psychiques à fabriquer des hypothèses. La recherche est scientifique, ses interprétations relèvent du discours !

Donc, comme seule la parole du sujet qui s'exprime peut rendre compte d'une pensée, le neuroscientifique de l'État unique, annonce : « ça va mal, très mal, il s'est formé une âme en vous !»…

La maladie d’amour le taraude.

Mais que veut donc cette femme, I. 330 ? Tête pensante des opposants, les « Méphi », dissidents vivant hors les murs d’ondes à haute tension qui protègent les artefacts du bonheur ? Ne cherche-t-elle pas à s'emparer de « l'intégrale » pour libérer les numéros de leur aliénation mathématique ? L'État bienfaisant ne représente pas, pour elle, la fin de l'histoire : le nombre des chiffres est infini, il y a toujours une alternative : « Tu ne sais pas, mathématicien, qu'il n’y a de vie que dans les différences : différences de température, différence de potentiel » (2) … « Et si la même chaleur ou le même froid règne partout dans l'univers, il faut le secouer pour que naisse le feu, l'explosion, la géhenne. Nous les secouerons ».

Vient le jour de la grande fête de l'unanimité, rassemblement obligatoire, où « tous » et « moi » formant un seul « nous », sans discontinuité, élisent nécessairement le bienfaiteur. Or, la cérémonie est gravement perturbée par un mouvement de révolte des étrangers qui font sauter le champ magnétique. Le lendemain, suivant le protocole de gestion des conflits, le discours du pouvoir annonce : « ça n'est pas leur faute, ils sont malades et leur maladie c'est l'imagination ». Se référant à la Science Nationale qui vient de découvrir le siège de l'imagination, il adresse à tous les numéros citoyens une lettre officielle : « Hâtez vous jeunes et vieux, hâtez-vous de vous soumettre à la Grande Opération. Le chemin du bonheur est à cent pour cent ouvert… » Lobotomisé, privé d'imaginaire, la masse des mécanismes est réglée par la table des heures et chaque petit autre peut se laisser aller à son mouvement Brownien, au sein d’un grand Nous sécurisé. Le passé et l'avenir se condensent en un présent parfait.

Aurions-nous oublié qu’il y a peu, naissait dans une université américaine, une nouvelle discipline, la neuroéconomie qui tente de démontrer, à partir d’études du cerveau, que pour que le marché soit sans risque, il faudrait séparer les émotions du raisonnement, ce qui permettrait la modélisation voire la prévention du comportement des agents, et ce, en gérant leur stress !

Revenons à la gestion du stress de D.503 : bénéficiaire de la Grande Opération du cerveau, il a réintégré la colonne de « Nous autres ». Il a signalé les ennemis du bonheur. S’il se soumet, désormais, au joug bienfaisant de la raison, c'est après avoir conjuré tous les maléfices que génèrent les liens affectifs entre « parlêtres ». « Je n'ai plus le délire, je ne parle plus en métaphores absurdes et je n'ai plus de sentiments. Plus rien d'étranger ne m'empêche de sourire. (Le sourire est l'état normal d'un être normal) ». Plus de ces troubles violents venus d’un passé sauvage !

À l'Opératoire, auprès du Bienfaiteur, il revoit I.330 qui doit témoigner en sa présence. Les médecins expérimentés qui aident l’état à la décision, l'ont placée sous la cloche pneumatique désubjectivante. Malgré l'action des électrodes, elle les défie obstinément, un sourire anormal aux lèvres. Il est à noter que ce sont des femmes qui vont naturellement au bout de la dissidence, sans craindre la mort. Dans « 1984 » d’Orwell, Winston Smith abandonne Julia à la torture pour adopter le discours pervers du Grand Frère. D. 503, lui, regarde sa tentatrice agonisante avec une volonté froide sereinement étayée par le discours de la raison logique de « Nous autres ». Les deux hommes acceptent les réquisitions du calcul scientifique.

La féminité menacerait-elle par sa fragilité, comme une blessure secrète, un monde saturé de preuves et de certitudes?

En cette occurrence qui met en danger le bonheur de milliers de purs numéros, il faut faire vite, le principe de précaution doit s'appliquer : ils passeront tous demain à la machine d'épuration du Bienfaiteur qui les liquéfiera. La raison sanitaire doit triompher de la subjectivité contaminante de ces animaux parlants.

- Aurions-nous oublié qu'il y a quelques mois le C.A.S., (centre d'analyse stratégique), a été invité à exercer ses fonctions d'expertise et d'aide à la décision auprès de l'État ?

Pour l'année 2010, l'objectif de son programme « neurosciences et politiques publiques » est de « déterminer comment les sciences du cerveau peuvent apporter un éclairage nouveau aux politiques, par une meilleure prise en considération des enjeux liés… à la subjectivité » ! (3)

La naturalisation d'un être-parlant délivré de la tyrannie du désir de l'Autre et voué, désormais, à la logique de la servitude volontaire numérique, est destinée à l’adapter aux exigences de la gestion des masses. L’obsession d’une évaluation qualité des comportements est l’autre nom du malaise dans civilisation.


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Comme dans « Nous autres » les managers psycho- socio - biologistes étendent leurs exigences de rentabilité sur la grande fourmilière du marché. Ils ont pour alliés les réducteurs de langue et les marchands d'images dont les procédures vitrifient le discours courant.

Or, comme le disait Georges Steiner : «Aucune pensée, aucune poésie dignes de ce nom, n’ont été rentables ne serait-ce qu’une seule fois. Au contraire elles ont toujours basculé dans le déficit » (4). Orwell nous le rappelle : l’asservissement de la langue exile le sujet littéraire. Zamiatine, ce « cœur intelligent » (5), oppose au totalitarisme larvé la subversion rimbaldienne du « je est un autre ». Son éthique du bien dire est une arme de résistance à la grande tyrannie, comptable, libérale et pavlovienne.

Son roman n'est pas désespéré, c'est une satire et un exorcisme qui nous rappelle que les êtres parlants ne sont pas, contrairement au dire de D.503: « des machines parfaites semblables à des-hommes ou des hommes parfaits semblables à des machines », mais qu’ils peuvent, hélas, choisir de le devenir.

Aurions-nous oublié l’avenir d’Evguéni Ivanovitch Zamiatine ?

 

Guy-Arthur Rousseau, Nantes, 7/03/2010.

(1) « Des machines parfaites semblables à des hommes et des hommes parfaits semblables à des machines ».

(2) « Il faut du vide entre les lettres pour qu’il y ait des mots, sans la séparation des mots et des choses, il n’y aurait pas de vie dans l’espèce humaine »P. Legendre.

(3) LNA, le nouvelle Ane, numéro 10 : « évaluer tue ».

(4) Georges Steiner : «Entretiens avec Ramin Johanbegloo » (10/18).

(5) Alain Finkielkraut (éditions stock Flammarion).

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Note : texte lu dans le cadre de l'ABéCédaire des Autres / "Rencontres de Sophie" au Lieu Unique, à Nantes, le 7 mars 2010